La grande ville des Savants

Torn-jull ! Cité millénaire et éternelle, ville d'argent au tour d'ivoire et aux milles bibliothèques, dans lesquelles les érudits venus des trois planètes viennent et concourent à la connaissance, apportant et consultant parchemins, rouleaux et écrits, qu'ils soient scientifiques, mystiques, ou même purement récréatifs. Ville d'une grande magie, de découverte et d'expérimentation, centre névralgique de la connaissance protégée des guerres par la chaîne de montagne qui l'entoure, dans laquelle il n'est pas rare de croiser les formes de vie les plus étranges, et d'assister aux actes les plus rocambolesques.
Dans cette ville intacte et brillante, d'une immaculée blancheur par décision des dirigeants de la ville, toutes les connaissances du monde et même de quelques endroits hors du monde sont atteignables. Dans cette ville sans laideur, sans pauvres et sans mendiants, où les malades guérissent vite sous l'impulsion des savant, et où le monde tourne autours de l'ouverture et de la fermeture de la Grande Bibliothèque, une petite tâche était apparus sur le tableau clinquant de cette endroit immaculé.

Cette tâche s'appelle Robert Champarognon.
Assit dans une taverne des faubourgs de la ville, il s'envoie nonchalamment des bières les une après les autres, lançant ses crottes de nez sur les murs au grand dam du tenancier et sous les regards dégoûtés des autres clients, qui ne tardent pas à quitter l'auberge à la vue de cet être ignomigneux.
D'ailleurs, voyant sa chope vide, il se retourne vers le compagnon qui l'accompagne.

"C'qui, déjà, qu'tu dois v'nir voir dans ce coin paumé ?"

Hoeg qui avait été habitué aux manières du cochon trouvait amusant de voir les clients quitter l'auberge. Il n'avait jamais vraiment éduqué avec les bonnes manière et cela ne le dérangeait pas vraiment.
A la question de son compagnon, il se creusa la mémoire.

"Je dois aller à la bibliothèque voir un certain Azvaa... Arrvi... Arrzivar! C'était ça, Arrzivar! Vous m'accompagnerez?"

Il mordit dans le steak saignant qui fumait dans son assiette.

"Hummmm M'ouaip, ça m'botte ! J'avoue que j'me d'mande a quoi ce que ça peut bien ressembler cette bibi...bilbi...libib...bi... Bref c't'endroit avec des livres !"

Croquant dans une des patates de sa réserve, il alla payer l'addition au patron qui accepta son argent du bout des doigts, avant de sortir, suivant Hoeg dans le dédale de rue, dédale dans lequel il se serait irrémédiablement perdu s'il n'avait été accompagné.

[HRP: Attend là... Hoeg non plus ne connais pas le chemin.... bon je vais me débrouiller]

Voyant que le cochon ne prenait aucune initiative par rapport à la direction à prendre à chaque embranchement, il comprit que son compagnon ne savait pas du tout comment y aller. Il essaye alors d'accoster un passant, mais celui-ci ne daigna même pas lui accorder un regard.
Il décida alors de chercher un plan de la ville, mais se rappela soudain qu'il ne savait même pas où trouver un panneau.
Ne voulant pas décevoir le cochon, il s'arrêta à un coin de rue et se plongea dans la magie, essayant de sentir celle qui émanait de la bibliothèque. Il chercha la texture des pages, le silence que seuls ses bâtiments peuvent observer...

[reHRP : j'attend de voir si le meujeu veut bien que je trouve la bibliothèque ><]

[HRP : tu pensais franchement qu'un cochon paysan connaissait l'emplacement d'une bibliothèque dont il arrive à peine à prononcer le nom ? ^^ Mais bon, je pense que tu vas trouver un petit peu quand même]

Plongé dans son étude de la magie, Hoeg sentit ses forces s'amenuiser d'une façon infime mais tout de même présente. Immergé dans le flot, il sentit la présence du papier et des livres partout au travers de la ville, dans les moindres recoins de chaque bâtiment miteux...Puis, une force attira son attention, venu d'ailleurs, et qui ne semblait pas avoir de volonté propre, à part celle de lui donner cette indication.
Il se vit, dans un temps très rapide, parcourir le chemin jusqu'à une bibliothèque du centre de la ville, connaissant soudain parfaitement le trajet qu'il aurait à emprunter pour s'y rendre depuis sa position actuelle.


Dans son coin, passablement ennuyé par ses trucs mystiques, Robert se cura les ongle et rêvassa au sujet des patates.

Hoeg rouvrit les yeux et tout fut clair.

"Allons-y!"

Il se tourna vers le cochon, puis après un signe de la tête pour qu'il le suive, il partit dans le dédale des rue. Tout droit, à gauche, encore à gauche, à droite, tout droit puis enfin à gauche et la bibliothèque était là devant lui. Il se retourna vers son compagnon.

"Souhaitez-vous m'accompagner? Peut-être qu'il y a des livres de cuisine intéressants à l'intérieur... si vous pensez vous retenir d'y arracher les pages..."

Puis avant que l'antro ai pu répondre il poussa les portes de la bibliothèque.

Voyant entrer Hoeg dans la bibliothèque, Robert poussa un petit grognement. Vu que visiblement c'te tâche d'anthro-Lion n'attendait pas de réponses à sa question, il n'en aurait pas. Avançant un petit peu dans l'atmosphère calme et noble de la bibliothèque, Robert éprouva ce sentiment étrange, celui qui nous prend parfois lorsque les temps sont dur, lorsqu'on a pas choisi notre destination ou plus simplement lorsque un camarade nous a emmené découvrir un nouvel endroit : Le sentiment d'avoir rien a foutre là.

Il renifla, troublant encore une fois l'harmonie des lieux de ses bruits naseaux. D'un oeil distrait, il regarda la classification de la bibliothèque. Une entrée reteint son attention. il regarda plus précisément.
Au bout de quelques minutes, il se releva, l'air fier et déterminé, soufflant par son groin d'un air combatif.
Il consulta un plan, puis partit se perdre dans les rayonnages obscurs, en direction du quatrième étage.

Car sur le grand Registre de la bibliothèque, était marqué ceci :
"4em Etage, Troisième couloirs gauches, Rangées 2865 à 2890 : Jardinage - Spécialisation Pomme de Terre"

Hoeg eu l'impression de voir un sentiment de malaise dans les yeux du cochon, mais celui-ci disparut bien vite quand il sembla trouver quelque chose d’intéressant dans le registre. Une fois que son compagnon de route eu disparu dans les escalier, le lion se dirigea vers l'accueil de la bibliothèque.

Il attendit patiemment que la personne devant lui ai finit d'avoir ses informations et il s'avança timidement. Il ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour poser sa question.

"Bonjour, je... cherche un certain Arrzivar"

La personne de l'accueil leva sur lui un oeil désintéressé, et baissa légèrement ses lunettes pour donner à Hoeg un petit sentiment de malaise.

"Arrzivar ? Vous le trouverez au dernier étage de la bibliothèque. Il doit traîner quelque part dans les rayons dédiés à l'Astromancie, je crois. mais faites attention quand vous l'approcherez, il est légèrement... perturbant." dit-elle de sa voix de fonctionnaire buté avant de faire signe à Hoeg qu'il devait laisser sa place à celui qui attendait derrière lui.

Le seul problème était le suivant : La bibliothèque possédait douze étage. Cela ne facilitait pas la tâche, d'autant plus qu'elle était bâtie à flanc de montagne. Sa construction avait été fait par des mages, et pour des mages : Aucune rangée n'était parallèle et les étagères formait un dédale inextricable dans lequel il était bien difficile de se repérer, malgré les panneaux posés à tous les embranchements. Une pile de plan, empruntable gratuitement, était d'ailleurs disponible pour les nouveaux venus, même si les habitués savait bien qu'elle ne servait pas à grand chose.

"Arrzivar ? Vous le trouverez au dernier étage de la bibliothèque. Il doit traîner quelque part dans les rayons dédiés à l'Astromancie, je crois. mais faites attention quand vous l'approcherez, il est légèrement... perturbant."

La femme ne semblait point très commode, de ce fait Hoeg n'osa pas poser d'autres question quant au chemin pour parvenir au dernier étage. Il ne la remercia pas et alors qu'il allait partir il vit une pile de plan et en prit un. Il le déplia puis le tourna de haut en bas, de gauche à droite puis regarda au dessus et le changea le sens de la feuille encore une fois... puis le replia et décida de se fier à son instinct. Il se dirigea vers un mur, posa la main dessus et se mit à le suivre, évitant les étagères aux passages jusqu'à trouver l'escalier. Il répéta ce manège à chaque étages.

Soudain, alors qu'il arrivait au dernier étage et se mettait en quête du bibliothécaire, Hoeg entendit un craquement. Un très léger craquement, presque inaudible. Qui fut suivis d'un deuxième craquement. Puis d'un troisième, et d'un quatrième. Tous augmentez en intensité, jusqu'au cinquième, pareil à un effondrement. Le plancher se mit à trembler et les étagères à tanguer dangereusement autour de l'anthro-lion. Quelques livres tombèrent au sol, créant de petites bosses sur le plancher ciré. Et, en un instant brusque, tout s'arrêta. L'univers repris son calme sec et tranquille, seul un grand courant d'air se laissant entendre dans les hauteurs du plafond du dernier étage.

Quelques secondes après le retour du calme, un petit bruit se fit entendre. il semblait provenir des allées situées au coeur de l'étage. Il était étouffé, guère plus qu'un murmure mais il parvenait quand même jusqu'aux oreilles de Hoeg :

"Nom de nom de dieu de merde ! A l'aiiiiiIIIiideeee !"

Hoeg avait prit sa forme de lion lorsque le sol avait commencé à trembler car elle était plus stable pour lui.

"Nom de nom de dieu de merde ! A l'aiiiiiIIIiideeee !"

L'oreille gauche du lion frémit et il tourna brusquement la tête dans la direction du bruit. Il se dirigea silencieusement mais avec célérité jusqu'à la provenance du bruit.

Alors que le Lion, guidé par son ouïe aiguë d'animal, tournait au coin d'une bibliothèque, il aperçu la source du cri. Au milieu d'une des rangées transversales, un éboulement c'était formé. Des dizaines de livres jonchaient le sol, formant un amas haut d'un peu plus d'un mètre. De massifs tome et des dictionnaires en plusieurs volumes formaient la base de la pile, la rendant difficilement amovible, alors que de plus légers rouleaux de parchemins la recouvrait. Comble du malheur, une des étagères avait chu sur la pile, rendant périlleux son démantèlement.

Et sous la pile, un cri retentit encore une fois :

" A l'aide ! Je suis trop vieux pour mourir comme ça ! Je dois d'abord finir de trier les parchemmiinnnns...."

Et le cri s'effaça totalement, laissant juste quelques halètement percer le silence.

Sans dire un mot, Hoeg repris sa forme anthro et banda ses muscles. Il attrapa l'étagère sur un coté, puis s'encra sur ses pieds et la releva. L'effort fut intense car il n'était pas vraiment sportif, mais l'étagère était vide, ce qui lui facilita la tache. Une fois celle-ci remise sur pied il se dépêcha d'enlever les rouleaux et les livres, les déposant soigneusement à coté en faisant attention de ne pas les abimer. Enfin il vit une partie du corps dépasser, il accéléra donc sa tâche.

Une fois le vieillard entièrement déterré, il se baissa et l'attrapa par les épaules pour l'aider à se relever.

"Vous désirez de l'aide pour tout ranger?"

Le lion avait demandé ça en se disant que cela pourrait être amusant. Puis il se souvint de son objectif.

"Je cherche Arrzivar vous le connaissez?"

"HRP":

Le vieil homme était petit et ridé, avec une longue barbe blanche qui lui courait jusqu'aux genoux. Il n’arrêtait pas de trépigner et de tressauter, comme si son coeur pouvait lâcher à chaque moment d’immobilité. Il regarda l'anthro-lion avec un air de mépris pénétrant et finit par lui dire :

"Petit Impertinent ! Saluez avant d'adresser la parole à vos aînés ! Je suis Arrzivar, Bibliothécaire en Chef et chargé de l'organisation et du bon fonctionnement de cette bibliothèque ! Enfin, pour l'instant, je cherche surtout à régler les fichus problèmes de courant d'air de cette bibliothèque. Tout ce vent, c'est mauvais pour les livres ! J'ai déjà dit qu'ils faudrait ..... Mais bon, je m'égard ! Qu'est-ce qu'un jeune néophyte ignorant comme vous peut-il vouloir à mon auguste personne ?"

Le flot de paroles venimeuse qui sortit de la bouche du vieil homme abasourdit le lion. Mais il ne se laissa pas insulté plus longtemps, après tout, il venait de le sauver non? Montrant les dents il répondit du même ton que celui qu'avait employé son interlocuteur.

"J'aurais mieux fais de vous laisser étouffer sous ce tas de livre, je suis déçu d'avoir fait tout ce chemin pour tomber sur un vieillard acariâtre. Remerciez votre sauveur avant de lui cracher au visage!"

Il fit demi tour tout en songeant qu'il trouverait bien quelqu'un d'autre pour l'aider... mais la magie qui émanait de la personne derrière lui le chatouilla, il la voulait. Faisant volte face il s'inclina, pensant qu'il était prés à tout pour la magie.

"Si son auguste personne daigne m'écouter et rester polis, je viens de la planète Arboraxa de la forêt d'Ostern. Le chef du village des mages qui m'a reçu avant mon voyage m'a envoyé vous voir afin que j’apprenne la magie auprès de vous. Cela dit je pense que j'aurais mieux fais de rester à ses cotés, il était aimable lui."

Cela dit, il tourna à nouveau les talons en espérant que le bibliothécaire l'interpellerai, sinon tant pis, il n'aurait plus qu'a trouver quelqu'un d'autre.

Offusqué, tremblant, et quelque peu gêné, le bibliothécaire fit quelque pas avant d’interpeller son sauveur.

"Oui, bon, je suis désolé, voilà. Merci beaucoup. Mais revenez ici un instant.... Vous avez dit Ostern..."

Arrzivar sembla réfléchir quelques secondes, et un sourire malicieux s'alluma sur son visage famélique
"Ce vieux filou de Ho'darn ! Ca faisait longtemps que j'avais pas entendu parler de lui. Et il vous a envoyé ici pour apprendre la magie ? Ma foi, ça pourrait être intéressant.

Le vieil homme se mit à tourner en rond. Il semblait s'être redressé, et une flammèche de passion brûlait dans ses yeux. Une sorte de force se dégageait de lui lorsqu'il se retourna vers Hoeg, une main dans le dos et le menton relevé, dans une attitude professorale.

"Sachez que je ne prend d'habitude aucun apprentis. D'ailleurs, tout ceux qui ont essayé sont vite retournés chez eux. Mais pour votre cas, je pourrais faire un exception, si jamais vous me montrer que vous êtes digne de mon apprentissage..

Une bourrasque de vente souffla, faisant trembler les étagères.

Voilà ! Il fait vraiment trop froid ici, et se vent nuit au livre. Si vous réussissez à l'empêcher de souffler, je vous prendrai en apprentissage.

En voyant le bibliothécaire s'excuser, le lion se mit à sourire intérieurement. Il fut alors surpris de ce sentiment de satisfaction. Il n'avait jamais ressentit cela auparavant. Quand le vieil homme lui demanda d'arrêter les courants d'air, il songea à retourner talons, mais il se sentit attiré par ce défi.

Prenant une attitude de personne sûre d'elle, il claironna :

"Je vais arrêter tous vos courants d'aire, vous ne serez pas déçu!"

Sans plus attendre il reprit sa forme léonine et essaya de sentir la direction du vent sur ses poils et se dirigea vers sa source, prenant soin à ne pas toucher les étagères.

Maitre du jeu :
Les courants d'air semblaient venir de partout à la fois. Ce qui était d'ailleurs très curieux car... La logique voudrait que certains s'annulent car ils n'étaient pas dans le même sens : ils étaient même dans le sens opposé et entraient en contact en faisant des murs d'air. Ceux-ci n'était pas infranchissable, mais les traverser donnait une curieuse sensation.
Si on analysait bien tout ceci, il n'empêche que l'on pouvait remarquer que les courants d'air provenait... D'en haut... De tout en haut à en voir les pages de livres volantes par ci par là. Mais la bibliothèque suivait les pentes hasardeuses de la montagne, ce qui provoquait un véritable labyrinthe au sein même de la bibliothèque.

En sentant tout cela, Hoeg soupira. Arrêter ces courants d'air? Si l'homme à qui il avait demandé d'être son maître en était incapable, comment pourrait-il y arriver? Cela lui semblait tout bonnement impossible. Puis ils étaient au dernier étage, comment le vent pouvait il venir de plus haut?

Reprenant forme humaine, il avisa une étagère disposant d'une échelle. Celle-ci semblait monter haut, très haut! Peut-être qu'il réussirai à comprendre en trouvant par où passaient les vents. Après avoir fait craquer ses articulation il commença son ascension.

[HRP] J'ai pris la liberté de trouver un échelle =3 [/HRP]

Maître du jeu :

Une forte bourrasque se mit à souffler... Elle fut tellement forte qu'elle réussi à faire reculer l'échelle. Le pauvre Hoeg se retrouvait maintenant dans un équilibre précaire sur ces échasses improvisées. Un autre coup de vent, se fut littéralement une étagère rempli de livres qui tangua... Pourtant elle devait peser des tonnes ! Mais elle avait une grande prise face au vent.
De là où il était, Hoeg pouvait découvrir un bureau caché entre trois étagères hautes et le mur. On ne pouvait pas le voir autrement que tel qu'il était.

Hoeg battait des bras comme un forcené pour réussir à tenir en équilibre. Se penchant en avant puis en arrière pour pas que l'échelle tombe. Il ne pouvait pas appeler à l'aide! Pas alors qu'on le testait. Il regarda en bas, il ne pouvait pas sauter, la chute serait trop grande. Quand il vit le bureau de l'autre coté des étagères il eut une idée. Pour pouvoir descendre il fallait qu'il stabilise l'échelle. Malheureusement le seul moyen qu'il avait était d'user sa magie. Il songea donc a faire un mini tourbillon autour de l'échelle, ainsi les vents ricocheraient dessus. Tout en battant des bras il essaya de se concentrer.

Soudain une grosse bourrasque de vent fit basculer l'échelle en arrière. Hoeg se lança en avant. Trop tard, il tombait à la renverse. Il tourna la tête et vit le sommet d'une étagère se dépêcher à sa rencontre. Le cœur battant il essaya de descendre de quelques barreaux. Le choc fut assourdissant, il se propagea dans tous ses os. Il resta quelques secondes sans bouger, le temps d'avoir la certitude que l'échelle ne continuerai pas à tomber.

Il était donc suspendu sous l'échelle, et il devait descendre. Le problème étant que ce malheureux lion n'avait pas énormément de muscles. L'échelle était longue et il n'était pas sur de tenir. Tendant ses jambes par dessus le barreau sur lequel était posé ses pieds, il se fit glisser lentement de l'autre coté de l'échelle. Ainsi il se retrouva assis dessus. Après un retournement prudent il put enfin descendre de l'échelle. Une fois arrivé au sol il tomba a genoux et inspira de nombreuse fois pour calmer ses tremblements.

Se relevant avec peine il se dirigea vers les trois étagères qu'il avait vu d'en haut et se mit à chercher un passage entre elles pour accéder au bureau. Par simple amusement, il toqua au livre au cas où.

Maitre du jeu :
En toquant sur les livres, certains de ceux-ci perdirent l'équilibre alors qu'ils étaient entassé les uns au-dessus des autres. Et quatre tombèrent au pied d'Hoeg, écrasant au passage un ou deux orteils... Mais derrière les livres qui étaient tomber, Hoeg pouvait constater qu'il n'y avait pas de planche en bois. Pas de fond d'étagère. Il pouvait distinguer que des livres avaient glisser formant un petit amas qui au fur et à mesure avait bouché ce trou avant d'être à leur tour caché par les nouveaux livres qui arrivaient.

Hoeg étouffa un cris de douleur lorsqu'il reçu les livres sur les pieds. Voyant le trou, il décida tout d'abord d'enlever délicatement les bouquins de ses orteils puis, tout avec la même délicatesse, il essaya d'enlever les livres de l'étagère afin de pouvoir passer de l'autre coté. Ce fut un travail assez long et difficile. A la fin ses bras tremblaient.

*Pourvu que le vieux fou ne vienne pas, il hurlerait en voyant les livres à terre.*

Enfin il ses glissa dans le bureau.

Maitre du jeu :

Quelques livres furent pousser vers le sol lorsque Hoeg se glissa dans le trou, dégageant un nuage de poussière à faire éternuer un dragon. Ce passage ne menait pas directement au bureau, mais à un petit escalier qui y conduisait qui avait été bloqué entre ces bibliothèques. Cela devait être une sorte de promontoire autrefois... À quoi pouvait-il bien servir à l'époque ?
Sur chaque marches que Hoeg montait il y avait quelques livres. Avaient-ils un sujet commun ? Il fallait se pencher pour le voir. Une brise d'air caressa la crinière de l'anthro.